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Source : allocine.com et ecrannoir.fr

Affiche du film

Informations :

Réalisé par : Curtis Hanson
Avec: Michael Douglas, Tobey Maguire, Katie Holmes, Robert Downey Jr., Frances McDormand...

Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h50mn
Sortie FR : 10/01/2001
Sortie USA : 23/2/2000 et reproduit le 8/11/2000

Lieux de tournage : Pittsburgh, Pennsylvanie, USA



L'histoire :

Grady Tripp (Michael Douglas ; The Game) a eu la chance et l'infortune d'écrire durant sa jeunesse un roman culte salué par une critique unanime et vendu à des centaines de milliers d'exemplaires. Mais depuis sept ans, ce wonder boy dont on espérait tant n'a rien publié, se contentant d'un modeste poste d'enseignant.

Ecrasé par son précoce succès, Grady peaufine tel un maniaque un roman autobiographique qu'il refuse obstinément de livrer à son directeur littéraire, Terry Crabtree (Robert Downey Jr. ; Tueurs nés). Venu relancer son poulain à l'occasion du Festival du Livre de Pittsburgh, Crabtree retrouve Grady en pleine crise existentielle.

Sa femme Emily (Elisabeth Granli ; L.A. Confidential) l'a quitté du jour au lendemain et sa maîtresse Sara Gaskell (Frances McDormand ; Fargo), lasse de ses tergiversations, menace de rompre alors qu'elle attend un enfant de lui. Parallèlement, la jeune et charmante étudiante Hannah Green (Katie Holmes ; Mrs. Tingle) multiplie les avances de manière insistante.

Plus grave encore, le protégé de Grady, James Leer (Tobey Maguire ; Blessures secrètes), romancier en herbe surdoué, fragile et mythomane, paraît au bord du goufre ou prêt à lui ravir sa couronne.

Sommé de boucler en l'espace d'un week-end son interminable opus, Grady va devoir se battre sur tous les fronts tout en s'efforçant de devenir plus mature. Un cap singulièrement périlleux pour qui a su l'éviter jusqu'aux abords de la cinquantaine.

Wonder Boys de Curtis Hanson (L.A. Confidential) est l'adaptation cinématographique du roman homonyme de Michael Chabon.


Multimedia :

- Photos du film
- Fonds d'écran

- Site officiel de la BO


- Critique -
Avec Wonder Boys, Curtis Hanson, le réalisateur de L.A Confidential prenait un risque : se confronter au cinéma d'auteur, créer un suspense non pas criminelle comme dans ces précédents films mais psychologique, réussir à nous faire aimer un personnage de " looser " quinquagénaire, ou nous passionner pour les émois d'un jeune étudiant pâlot et hésitant. La chance de Curtis Hanson est d'avoir bénéficié d'un script d'une rare intelligence, ne négligeant aucun rôle secondaire, jouant sur les mots et les répétitions de dialogues avec une habilité rare. Certes, Wonder Boys comporte des clichés, confortant une certaine image d'Épinal de l'attitude bohême de l'écrivain - il fume des pétards et écrit en peignoir rose, mais cela est contrebalancé par la douce folie, le décalage permanent du ton. Car, malgré la tentation de prise au sérieux que supposait un tel sujet, on ne s'ennuie pas une seule seconde tant les péripéties s'enchaînent, tant le rythme est enlevé. Certes, la crise que traverse Grady Pitts est assez semblable à celle de Kevin Spacey dans American Beauty ou Jean-Pierre Bacri dans Kennedy et Moi, mais ici la noirceur est remplacé par la poésie. De l'importance quasi-mythologique de Marilyn Monroe, ou l'encombrement d'un cadavre de chien, tout les éléments du script s'imbriquent à merveille pour un divertissement intelligent. De plus, les acteurs sont remarquablement dirigés dans des rôles qui semblent écrit sur mesure, alors qu'en réalité il s'agit de contre-emplois. Rarement Michael Douglas n'a paru aussi " comédien " que dans ce rôle, se glissant à la perfection dans la peau de cet homme usé. Il aurait pu sombrer dans le cabotinage et pourtant, cet acteur qui, habituellement garde en permanence la mâchoire serré, est ici relâché, étonnamment sobre, loin d'une " performance " mais bien dans l'exact ton que demandait le rôle.
Tobey Maguire, le futur Spider-man prouve une fois de plus qu'il est l'acteur de demain et le film sonne le grand retour de Robert Downey Junior, épatant en Directeur Littéraire déjanté. Plus en retrait car moins développé, Katie Holmes et Frances McDormand bénéficient également de rôles complexes qui dépassent la fonction de bouche-trou. Quant à la réalisation, Curtis Hanson a l'intelligence de s'effacer derrière les acteurs, le texte et les chansons de Bob Dylan par une mise en scène simple et efficace.

L'unique bémol du film tient dans son dernier quart d'heure, étonnamment " hollywoodien " et morale avec l'inévitable remise de prix. Reste qu'avec Wonder Boys, Michael Douglas a certainement joué dans son meilleur film depuis 1992 et Basic Instinct et l'Oscar de Meilleur Acteur promis, non seulement récompensera sa prestation mais aussi un très bon film.


- Avis de la presse française sur Wonder Boys -
Le Parisien - Alain Grasset
(...) une comédie dramatique très émouvante. Dans la peau de cet écrivain (...), Michael Douglas prouve qu'il peut encore nous surprendre.

Chronic'Art - Grégoire Bénabent
Loin des pensums psychologiques et de leur moralisme lacrymal, Wonder boys est une ballade tamisée et mélancolique, qui revendique une certaine roublardise.


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